Bien que le groupe existe depuis 20 ans – si j’en crois leur bio leur nom vient de la tirade de Jules dans Pulp Fiction – EZ3kiel était passé totalement en dessous de mon radar jusqu’à la résidence du groupe de Tours à l’Autre Canal pour la préparation de la tournée LUX. J’avoue mon radar c’est plutôt un détecteur de métal mais la courte vidéo m’a bien intrigué.
La mise est scène est très minimaliste, une table avec des PC et quelques trucs électroniques pour le DJ/chanteur son acolyte alternant entre basse et guitare. Pas de grande variété visuelle, j’en profite donc pour faire quelques ablutions.
Retour sur le devant de la scène pour l’installation du mur de lumière. Comme le montre les visuels de leurs disques (ou de leur très joli site), l’image semble très importante pour le groupe. Avant que les musiciens s’installent, la petite routine de vérification laisse présager d’un bon coup sur les rétines.
La lumière s’éteint et la musique commence sur la ligne de basse de Born in Valhalla. L’ambiance se veut intimiste pour ce début de show, le coté organique de la basse prend directement aux tripes.
Dès le second morceau, on oublie presque la présence des musiciens, hypnotisé par les mouvements des lumières parfaitement synchronisées avec les pulsations de la musique. Le portique de fond de scène est constitué de nombreux panneaux avec une face LED et une face écran. La scénographie alterne les mouvements de lumières avec les projections depuis la console.
Les titres, principalement du dernier album, s’enchaînent comme les scènes d’un film, alternant entre les ambiances trip hop et la puissance de la guitare saturée. Ceci sous des rotations de lumière hypnotique. Quelques accents mélodiques sont soulignés par des lasers qui donnent au spectacle des allures de trip sous LSD où la lumière se transforme en son et inversement.
Je pense que vous l’aurez compris, ce concert m’a enthousiasmé, l’année arrivant à son terme je peux dire que ça restera un des tout meilleurs souvenirs scéniques de l’année 2014.
Photos prises avec un Canon EOS 300, Canon EF 50mm 1.4, Tokina 11-16mm 2.8 et de la pellicule Kodak Tri-X poussée à 800 iso (un peu juste pour la première partie) dans du Ilford ID-11 à la maison.
Merci à Eric et Pierre de Nouveau Monde et à L’Autre Canal.
- Oddatee
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